Egalement distante et accessible, la seconde laisse une place courte au doute et oblige de faire un choix rapide pour sa capture. D’abord, il arrive parfois qu’une journée ordinaire – ordinaire pour ne pas dire réelle - passe plus vite que l’écriture d’une seconde. Il faut donc faire vite, aller vite à la seconde, s’en saisir et la mettre en texte, l’enfermer là pour l’ouvrir mieux, la disséquer pour s’en nourrir. Ensuite, une seconde n’est pas seule, d’autres attendent devant et à cette heure très matinale, à cet instant, le choix paralyse ou euphorise. Il ne favorise pas le plan, la carte à parcourir que l’on s’est donné comme but - il y a quelques dizaines de secondes déjà.
samedi 9 mai 2009
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