vendredi 1 mai 2009

Minuit vingt secondes

L’observatoire, la nuit. L’action commencée tout à l’heure n’a pas avancée. L’hésitation porte sur le décor intérieur de ce court passage de temps. Et sur la masse des activités à y faire. Au loin, il y a la cité balnéaire de plaisirs. Bref appel du bruit. Le temps pour s’y rendre est très court, moins d’une heure de route, peut-être quarante minutes. Deux mille quatre cents secondes écrites de trajet en voiture, un véritable voyage, un road récit. Il faudrait prévoir des étapes, des arrêts, des bifurcations peut-être, des imprévus. Des rencontres qui font déserter. Un trou noir aussi. Le temps devient compliqué dans ce cas là. Si un trou noir surgit en pleine seconde de texte, quelle allure aura celle-ci ? Allongée, étendue, suspendue jusqu’à rendre sa lecture inhumaine ? Faut prendre le risque, on ne peut pas laisser comme ça les trous noirs au bord du récit, d’autant que la plupart des routes sont accidentées, elles sont catastrophiques, les pneus y crèvent et personne ne dit rien des cimetières de pneus morts. Bref. Il faudrait se décider, prendre la voiture ou la laisser au garage, observer le ciel ou se rendre en ville. On peut bien faire les deux en vingt quatre heures.

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