lundi 20 avril 2009

Minuit quatorze secondes

L’écriture est confrontée au temps. C’est une course, à la fois sprint et marathon selon les portions du terrain quotidien où l’on se trouve. Tantôt la vitesse, tantôt la lenteur. On se sent tranquille dans ses lignes, l’une ajoutée à l’autre avec la régularité d’une foulée olympique et puis on est dépassé, il faut accélérer, rattraper ce qui ne se rattrape jamais, tout ce qui n’a pas été écrit au bon moment. A partir de combien de mots arrangés entre eux et ayant un minimum d’allure peut-on dormir en paix ? Il n’est que minuit quatorze secondes et il n’est pas question d’avoir sommeil avant la fin de cette journée.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire