dimanche 17 mai 2009

Minuit une minute cinq secondes

Même ici – surtout ici, à cet instant, dans ce lieu - on ne prend pas assez de temps. Il faudrait du temps, plus de prises dans le temps, c’est-à-dire plus d’espace de texte pour ne rien laisser passer, pour tout bien exposer, bien mettre en avant ce qui est en arrière d’habitude, tout combiner. Un arrêt sur image révèle des profondeurs de champs inaccessibles dans le mouvement. Un arrêt sur texte doit, devrait produire un étagement semblable, des lignes reprises, explorées, des zooms sur des probabilités de textes impliquées par le texte en arrêt. Il faudrait des mises en page. La mise en page, c’est de l’aventure, c’est évident. C’est du temps pris sur du mouvement. L’aventure, la forme d’une page, la page en forme, la mise.

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