A mesure que l’on avance, on recule. On recule car on retire à chaque nouvelle seconde ce qui était possible avant la première. On avance par la fin qui est le vrai départ. Il faudrait ne jamais rien faire ni vivre de ce qui est écrit et conserver le concept seulement, le programme initial. Ne jamais avancer de peur d’écorcher la totalité possible, illimitée, parfaite, le Tout. Tout le reste - la fabrication du programme, le passage à l'acte, le remplissage des cases ébauchées - est littérature – mais précisément.
lundi 25 mai 2009
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