Le présent - le temps du présent, la présence - constitue, en partie, une sorte d’horizon, un paysage de l’écriture, une écriture vécue au même instant qu’elle est lue, un paysage parcouru, poursuivi vers l’horizon, puis franchi jusqu’à la prochaine ligne. Le passé, le passé du temps, le futur, le temps futur, sont des déséquilibres, avec, immédiatement, un présent simulé, virtuel, de quel présent parle-t-on d’hier, de demain ? Là, dans l’étroit des lignes, l’équilibre se maintient toujours, la symétrie visuelle de l’alignement, du passage, de la transition d’une ligne à l’autre, d’une seconde vers une autre, sans raison, pour une fois.
samedi 30 mai 2009
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