jeudi 14 mai 2009

Minuit cinquante huit secondes

La vie marchande de l’écrit-seconde, de l’ES, de l’écriture du temps, est une vie aléatoire, suspendue, dont le modèle économique, à cette heure encore matinale du texte, n’est pas encore au point, est encore expérimentale, en phase d’expérimentation – le tout en une seule phrase, il faut le signaler à l’attention du lecteur, du patronat qu’est la communauté des lecteurs, communauté patronale parfois superficielle, et qui traite mal son employé-auteur, en ne voyant pas, en lisant trop vite, ce qui, dans un écrit du temps, est une faute, une faute grave de patron qui dirige son entreprise de lecture.

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