jeudi 14 mai 2009

Minuit cinquante sept secondes

Si le temps est un genre, dire genre T, et dire sous-genre st - pour sous-genre de temps dans le cas d'un temps interne au temps principal qui est T -, et dans sous-genre st, dire strc - pour sous-genre de temps rétro-chronologique - c’est une formalisation certes, mais c’est un signe en lui-même, c’est un idéogramme, un idéogramme à éléments latins dont la décomposition donne un concept, ou une expression, ou une phrase, selon la complexité choisie de l’idéogramme élaboré. Il existerait ainsi des règles d’idéogrammatisation du latin dont l’acronyme, l’exposant, la majuscule et la minuscule, le gras, l’italique et le souligné constituent des bases graphiques potentielles. Quel rapport au temps, à l’écriture du temps, au temps écrit ? Un acronyme est un genre de parataxe graphique, c’est une écriture à grande vitesse, une EGV, qui, appliquée à la seconde textuelle, permettrait d’écrire virtuellement plus de signes que ceux effectivement inscrits. Un genre de fuite en avant pour écrire de moins en moins tout en continuant de vivre d’écrits.

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